À peine débarqué du voilier de tournée qui l’a conduit dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord avec ses collègues de Qualité Motel, l’auteur-compositeur-interprète
propose , une chanson tirée de son nouveau projet solo à paraître cet automne. Et si le premier album de l’artiste nous a permis de découvrir sa voix, ses prochaines créations promettent de pousser encore plus loin ses expérimentations.Porté par des claviers étincelants, une guitare groovy et une rythmique décontractée, le nouvel extrait nous plonge au cœur d’une chaude nuit d’été dans la métropole, comme si on y était. On y suit le parcours d’un représentant de la faune nocturne jusqu’aux premières lueurs du jour, ce moment où l’insouciance fait place à la lucidité. Luis explique : « Cette chanson est un peu un hommage aux plaisirs de l’été : assister à des festivals, se péter la gueule, errer dans les rues toute la nuit. C’est à la fois grave et léger, et à travers tout ça, il est question du côté éphémère des nuits d’été et des relations sans lendemain. »
Appel de phares pour closer les bars, j’envie l’insouciance des last calls J’veux ta main au parc, ton pied sous la table, j’veux la faune locale des bars crades Nos balades nuptiales à deux sur mon bike, nos empreintes sur le trottoir Signant notre histoire, juste un dernier soir, l’éternel retour des au revoir
Pour ce projet, Luis Clavis a fait appel au réalisateur Steeven Chouinard (Le Couleur). Et pour interpréter les pièces, il a réuni le claviériste Félix Paul (Pockethead), le bassiste Paul Charles (The Foundation), le bassiste Alexandre Paquette (Corneille), le guitariste Elijah Mansevani (Élage Diouf) et le batteur William Côté (Misc), des francs-tireurs issus d’univers variés – jazz, funk, pop, musiques du monde. « Les séances d’enregistrement ont été incroyables, raconte Luis Clavis. La chimie entre ces musiciens, qui ne s’étaient jamais rencontrés auparavant, a tout de suite opéré. »